Rose.(pwin)

 

 

Peintre et plasticienne autodidacte, Rose.[pwin] vit et travaille à Auxerre.

Elle est également art-thérapeute.

© Rose Pwin _ à propos_

Transformer, assembler, triturer les couleurs, les matériaux et les formes est chose naturelle pour moi depuis l'enfance, et je continue d'explorer ce langage.

 

Mon approche est sensible, tournée vers le vivant, l'impalpable, l'indicible et la mémoire.                                De ce fait, sont particulièrement présents dans ma création :

  • La nature et l'ensemble de ses composants: onde, souffle, mouvement, lumière, énergies, vibrations, silences...
  • Les inter-relations et leur "mode de transport": fil, tissage, verbe, musique, généalogie, phylogénie, mythes, symboles... et tant de formes du lien.

 

Ce qui fait corps naît de l'informe. («Peindre, c'est donner un visage à ce qui n'en n'a pas », disait Beckett).

Créer me permet d' appréhender l'essence du vivant dans ce qu'elle contient d'imperceptible, et d'y donner corps.

Au commencement, il s'agit de laisser émerger des éléments enfouis. Ce sont autant d'indices, de traces, de témoignages. Un peu comme des fils à tirer.

Passées les brumes, il y a parfois le vide, des points , des lignes, ou des mots suspendus.

Dessous, il y a le chemin, le tourbillon et la voûte. Et plus loin encore, la sève, l'humus, la matière originelle, le noyau et la source.

 

Pour guider cette déambulation, le trait s'installe comme souffle, la couleur comme énergie, la forme comme repère. Une histoire se compose, j'en suis moi-même témoin, j'accompagne le mouvement.

La figure émerge d'un magma purement abstrait, Le corps, qu'il soit humain, végétal, animal ou minéral, s'invite alors dans sa fonction de contenant et d'image-témoin. Il s'inscrit dans un paysage-atmosphère et vient probablement figurer ce que son essence profonde a à dire.

Mémoire des formes et corps-mémoire, résidus, scories, paroles et non-dits enfouis, s'émancipent des voiles pour se révéler sous un autre jour.

 

© Rose Pwin 2010-2024